AGROFORESTERIE CÔTE D'IVOIRE
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Arachide (Arachis hypogaea)
Présentation
>Présentation

Avec une hauteur oscillant entre 30 et 50 cm, l’arachide est une herbacée annuelle, qui pousse préférentiellement dans les zones où la pluviométrie annuelle n’excède pas 1000 mm. L’une de ses spécificités est sa capacité à enterrer ses fruits, qui sont des gousses pouvant contenir entre 1 et 5 graines protéagineuses. Ces graines contiennent également des proportions non négligeables de corps gras, qui font également de l’arachide une plante oléagineuse. Cette plante, qui pousse dans les régions tropicales et subtropicales, était connue des populations indigènes de la Côte d’Ivoire, bien avant l’arrivée des colons. L’arachide était alors une plante condimentaire qui servait à la confection de sauces. Contrairement au Sénégal où l’arachide sert prioritairement à la production d’huile, la production d’arachide ivoirienne est tournée vers la consommation sous forme bouillie ou grillée et la confection de sauce. Autrefois dominée par les femmes des régions du centre et du nord, la culture de l’arachide séduit de plus en plus de producteurs masculins en raison de sa forte valorisation financière.

Caractéristiques
>Caractéristiques

Autrefois culture de case, l’arachide est peu à peu devenu une culture de rente pour les femmes du Nord en raison de sa demande croissante sur les marchés urbains. En effet la sauce arachide, constitue avec la sauce graine et la sauce aubergine, l’une des trois sauces qu’on sert dans la quasi-totalité des restaurants dans la ville. On observe de plus en plus de plantations en culture pure, depuis que les hommes s’intéressent à la culture de l’arachide. Le centre et le nord constituent les principales zones de production en Côte d’Ivoire. Dans les zones où le régime des pluies le permet, la culture peut être conduite sur deux cycles. Au nord, l’arachide fait partie d’un assolement alterné où on retrouve le cotonnier et le maïs. Avec une production estimée à 150.000 tonnes, la côte d’ivoire en est le 17ème producteur mondial.

Commercialisation
>Commercialisation

Le circuit de commercialisation de cette denrée est le fait du secteur informel. Des pisteurs parcourent les zones de production pour collecter la récolte, qui est par la suite acheminée vers les centres urbains. Le produit est d’abord vendu à des grossistes, qui le revendent à leur tour aux détaillants. Les graines sont consommées bouillies, fraîches ou grillées. Elles peuvent être aussi séchées, décortiquées, torréfiées et réduite en pâte utilisée pour la confection de la mythique sauce arachide.

Difficultés et perspectives
>Difficultés et perspectives

Contrairement aux autres cultures vivrières dont les cours sont en dents de scie, les cours de l’arachide sont plutôt stables tout au long de l’année. Cela est notamment dû à sa facilité de conservation et à la demande soutenue. Bien encadrée la production d’arachide peut procurer de nombreux emploi à la jeunesse désœuvrée. Un soutien étatique à la commercialisation de l’arachide, ainsi que l’implantation d’unités de transformation seraient souhaitable en vue de permettre à cette spéculation d’exprimer tout son potentiel.

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