AGROFORESTERIE CÔTE D'IVOIRE
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Riz
Présentation
>Présentation

Sa facilité de conservation et sa plasticité en termes de cuisson ont fait du riz le premier aliment de base dans les centres urbains, au détriment des autres féculents locaux. La Côte d’Ivoire est chaque année obligée d’importer d’énormes quantités de cette denrée, afin de pouvoir combler son déficit de production. La culture du riz était connue des populations africaines en général et des populations ivoiriennes en particulier depuis une époque reculée. Les ressortissants de l’ouest et du sud-ouest ont depuis toujours cultivée cette denrée, qui pour certains, constituait l’aliment de base.

Histoire
>Histoire

La production à grande échelle du riz débute après les indépendances avec la volonté du Président Houphouët-Boigny d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Ainsi, entre 1960 et 1970, la gestion des rizeries, l’encadrement des producteurs et la commercialisation de la production sont assurés par la Société d’Assistance et de Mécanisation de l’Agriculture (SATMACI). Durant cette époque, la chambre de commerce était chargée de la distribution du riz blanchi. L’année1970 voit la création de la SODERIZ, qui reprend à son compte les prérogatives de la SATMACI. Après 7 ans d’exercice, la SODERIZ est dissoute en raison de problèmes de trésorerie. Après plusieurs années de flottement, on assiste en 1996 à la création du PNR (Programme National Riz), qui sera en 2011 remplacée par l’Office National pour le Développement de la Riziculture (ONDR).

Caractéristiques
>Caractéristiques

On distingue deux espèces cultivées de riz. La première Oryza glaberrima est originaire de l’Afrique, tandis que la seconde Oryza sativa est, elle, originaire de l’Asie. La plupart des variétés cultivées en Côte d’Ivoire sont issues de ces deux principales espèces. L’Institut des Savanes (IDESSA) et l’ADRAO ont mis au point des variétés, qui ont été adoptées par les producteurs locaux. Trois systèmes de cultures sont utilisés pour la production de riz. Le premier et le plus important est la culture pluviale, une forme ancestrale de culture, qui représente environ 90% des superficies. La culture de bas-fonds s’effectue dans sols hydromorphes submergées de façon saisonnière. Enfin, on a la riziculture qui en dépit de sa grande productivité constitue, la forme minoritaire. Les superficies emblavées en riz sont estimées à 600.000 ha et la production à 700.000 tonnes. Après la dissolution de la SODERIZ et la fin des distributions gratuites d’intrants, la production est devenue essentiellement traditionnelle, avec un abandon massif de la riziculture irriguée.

Difficultés et défis
>Difficultés et défis

Après avoir atteint l’autosuffisance sous la SODERIZ, la Côte d’Ivoire doit désormais importer d’importantes quantitées de riz pour couvrir ses besoins. La SODERIZ distribuait gratuitement des intrants aux producteurs et leur achetait la production à un prix garanti. Le riz était ainsi passé du rang de culture vivrière à celui de culture de rente. Les agriculteurs l’adoptèrent massivement pour cette raison. La disparition de la SODERIZ et la réapparition des spéculateurs finirent par décourager les producteurs qui se retirent de la filière. Le riz ivoirien souffre d’un principal handicap, qui est celui de la compétitivité. En effet les coûts de production très élevé, rendent le riz local peu compétitif face aux productions asiatiques. Du coup il est plus profitable d’importer du riz que de le produire sur place. Cependant cette stratégie peut s’avérer très dangereuse, car elle crée une insécurité alimentaire, dont les conséquences peuvent très dommageable, vu que le riz est devenu au fil des ans l’aliment de base d’une très grande partie de la population.

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